Après les fastes de la soirée et les angoisses de la nuit, tous dormaient. Seul, je veillais et le soleil encore sous l’horizon ne pouvait me réchauffer. Enveloppé dans une couverture, assis parmi les pierres, je n’avais autour de moi que le rouge rocailleux du désert. Pour une fois je pouvais écouter le silence.