Versailles. Dans les petites écuries du Roy, seuls les fenêtres de la pièce où je travaille sont éclairées. Le vacarme, habituel en ces lieux, s’est tu. Nous semblons être seul au monde. Au moins sommes nous seuls dans le bâtiment, à l’exception d’un vieux gardien, fidèle au poste, qui doit veiller dans une aile éloignée. Nous travaillons dorénavant en silence. Le temps des plaisanteries et des rires, quand nous venions de nous mettre à l’œuvre, est passé depuis belle lurette. Devant nos planches depuis des heures matinales, la fatigue commence à se faire sentir. Notre quiétude n’est troublée que par le bruit de nos outils, ou du papier gratté par l’un d’entre nous qui corrige son erreur.